Abstract

Western Canadian cities experienced two distinct phases of development between 1870 and the 1960s. In an initial phase of city-building, which stretches from the beginnings of western Canadian urban development to the Great War, the urban network of the region was established and most communities enjoyed a decade or more of rapid and substantial growth. During this phase, communities were dominated by civic commercial elites who identified closely with their communities and who practiced a policy of municipal boosterism. In a second phase, just getting underway prior to 1914 and lasting through to the 1960s, western urban centres experienced relatively slow growth and numerous problems. Increasingly, civic elites identified with regional, national, or even international corporations and were far more concerned with large-scale issues than with particular communities. This change from boosterism to corporatism was a result of several factors, including a decline in municipal autonomy, the changing nature of municipal politics, and the rise of corporate capitalism. The impact this shift from boosterism to corporatism had upon western city-building was profound.

Abstract:

Entre 1870 et les années soixante de notre siècle le développement des grandes villes de l’Ouest canadien se scinde en deux phases distinctes. Dans la première, qui s’étend des origines de cette mise en valeur jusqu’à la Grande Guerre, l’urbanisation de la région fut achevée et la plupart des municipalités jouirent dès lors d’une activité économique accrue durant au moins dix années. Dans cette période les municipalités tombaient sous l’influence du secteur commercial qui, profondément intéressé à la prospérité de sa localité, se donnait pour but de la faire valoir autant que possible. La seconde phase, ne débutant que peu avant 1914 et se poursuivant jusqu’aux années soixante, fut une période de ralentissement économique et apporta de multiples problèmes. Le secteur commercial s’engageait alors de plus en plus dans le parti des sociétés régionales, nationales et même internationales et s’intéressait bien plus aux grosses entreprises qu’aux affaires locales. Ce revirement, qui exerça une influence profonde sur l’évolution de ces villes, fut engendré par plusieurs circonstances, dont principalement le rapetissement de l’autonomie municipale, la mutabilité de la politique municipale et l’essor des sociétés capitalistes.

pdf

Share