Abstract

Agreements negotiated for female cannery workers by the United Fishermen and Allied Workers’ Union, as late as 1973, contained discriminatory clauses which perpetuated conditions of inequality among shoreworkers. Women were not the first or only group in the industry to suffer discrimination. The division of labour in plants reflected differences in gender and race, and this feature was incorporated into union agreements. In this paper I trace the historical roots of these agreements and argue that the specific structural, ideological and historical conditions within which the U.F.A.W.U. was formed are critical in understanding the causes of inequality. Many of these conditions were outside the control of union leaders, but once they were reflected in union agreements they attained a structural status that has been very difficult to eradicate.

Abstract:

Pas plus tard qu’en 1973 des articles discriminatoires, qui perpétuaient des conditions d’inégalité chez les ouvriers côtiers, se trouvaient dans les conventions négociées pour le compte des conditionneuses par le United Fishermen and Allied Workers’ Union. Les femmes n’étaient ni les premières ni les seules dans cette industrie à subir la discrimination. La division du travail dans les conserveries reflétait les différences de sexe et de race, et ce trait se trouvait incorporé dans les conventions syndicales. Cet article a pour objet de remonter jusqu’à l’origine de ces conventions et d’affirmer que, si l’on veut vraiment comprendre les causes de l’inégalité, il faut tenir compte des conditions structurales, idéologiques et historiques qui présidaient à la naissance du U.F.A.W.U. Nombre de ces conditions échappaient au contrôle des dirigeants du syndicat mais, aussitôt reflétées dans les conventions, elles revêtirent une valeur structurale qu’il a été fort difficile de déraciner.

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