Famininity, or Parody of Autonomy: Anorexia Nervosa and The Edible Woman

Margaret Atwood once commented that she uses madness as a poetic device in her fiction. In The Edible Woman, the “madness” she uses is an eating disorder which is remarkably similar to anorexia nervosa. The three sections into which the novel is divided represent the three main phases of this psychosomatic disease; background causes, the onset of diet restriction, and the resolution of the crisis which caused the disorder. Marian McAlpin exhibits almost all the main characteristics of an anorexic: “enmeshment” with a parental figure, a feeling of ineffectiveness, fear of fat, and above all the longing for autonomy. Recent medical literature on anorexia nervosa provides a useful “key” for interpretation. By understanding the dynamics of this disorder we can better understand the relationship of character to structure and theme, as well as appreciate the brilliance with which Atwood has unified her novel with appropriately mordant wit.

Margaret Atwood a une fois observé qu’elle fait de la folie un moyen poétique dans ses romans. Dans The Edible Woman, la “folie” qui s’y trouve est une affection alimentaire qui ressemble étroitement à l’anorexie mentale. Le roman se divise en trois parties qui représentent les trois phases majeures de cette maladie psychosomatique: les causes de fond, l’assaut de la restriction alimentaire et la résolution de la crise qui occasionna l’affection. Marian McAlpin fait preuve de presque toutes les caractéristiques d’un anorexique: des liens étroits avec un type parental, un sentiment d’inefficacité, la peur d’engraisser et surtout le désir de l’autonomie. Les écrits qui ont paru récemment sur la médecine et qui traitent de l’anorexie mentale nous fournissent un moyen d’interprétation trés utile. C’est en apercevant la dynamique de cette affection que nous comprendrons mieux les rapports entre les personnages et les aspects structuraux et thématiques, et que nous apprécierons mieux la façon brillante dont At wood a su unifier son roman grace à son esprit mordant très apte.