Abstract

Margaret Atwood’s Bodily Harm (1981) is a feminist, existential study of the relation between women and patriarchy. Having recently undergone a partial mastectomy, the protagonist Rennie Wilcox is vulnerable and disaffected. She becomes unwittingly involved in political events on Caribbean islands where she goes to escape from her deteriorating personal life in Canada. The narrative is structured through parallels in event and symbol, including doubled figures of doctors and grandmothers. Hands and “faceless strangers” are other important images of both connection and alienation between people. Cancer functions as a scourge of the body and a metaphor for such diseases of the body politic as violence, pornography, and sadism. Through these doublings as well as allusion to the mythical Pandora, Atwood establishes correspondences between female guilt, power, victimization, and moral responsibility. Ultimately, Rennie discovers her complicity in female victimization and transcends her crippling self-contempt.

Abstract:

Bodily Harm (1981) de Margaret Atwood est une étude féministe et existentialiste de la relation entre les femmes et le système patriarcal. Venant de subir une mastectomie partielle, la protagoniste Rennie Wilcox se trouve vulnérable et mécontente. Sans le vouloir, elle est entraînée dans des situations politiques aux Antilles où elle s’en va en fuyant sa vie en voie de dépérissement au Canada. Le récit se compose d’après des parallèles entre événement et symbole, dont par exemple le doublement de médecins et grands-mères. Les mains et des étrangers sans visage constituent d’autres représentations importantes et des rapports et de la désaffection entre les gens. Le cancer se présente comme un fléau du corps ainsi qu’une image de maladies du corps politique telles que la violence, la pornographie et le sadisme. Grâce à ces doublements aussi bien qu’à des allusions au mythe de Pandore, Atwood crée des rapports entre la culpabilité des femmes, le pouvoir, la persécution et la responsabilité morale. Rennie finit par se rendre compte de sa complicité à la persécution des femmes et par triompher de son mépris de soi paralysant.

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