Abstract

Since the middle of the 1970s the welfare state has been under attack in several major western countries. In Canada (except perhaps in British Columbia) social expenditures and social programmes have not been significantly cut back. Instead, they have steadily eroded despite increasing demands from a growing dependent population. This erosion has been effected through a variety of means: a shift to more selective social programmes, the addition of premiums and user fees, and the privatization of social services. More families and unattached individuals in the bottom quintile of the distribution of income are finding themselves increasingly dependent on social benefits for their income. Cutbacks have an immediate effect on the standard of living of the dependent population, particularly single parent women, children, and the elderly.

Dès le milieu des années 1970 l’état providence a été critiqué dans plusieurs des pays principaux de l’ouest. Au Canada, à l’exception peut-être de la Colombie britannique, les dépenses sociales et les programmes sociaux n’ont pas été baissés sensiblement. Au lieu de cela elles ont été diminuées de façon soutenue malgré l’accroissement de réclamations de la part d’une population à charge grandissante. Cette diminution a été effectuée de diverses manières: une adaptation à des programmes sociaux plus sélectifs, l’addition de primes et de frais d’utilisateur ainsi que la privatisation des services sociaux. Plus de familles et d’individus libres du plus bas quintillion dans la répartition de revenus se trouvent de plus en plus dépendants de prestations sociales pour leur revenu. Les réductions ont un effet immédiat sur le niveau de vie des classes dépendantes et surtout sur les mères célibataires, les enfants et les gens âgés.

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