Abstract

English-Canadian popular music matured thematically and economically amid the euphoric nationalism of the Centennial era. Ironically, this maturation owed less to the benevolence of the newly-created CRTC and the adulation of the nationalist music press in Canada than it did to the influence of American folk-protest music. Much Canadian pop music in these years appeared stridently anti-American, but, in truth, thoughtful Canadian song-writers like Gordon Lightfoot, Bruce Cockburn, Joni Mitchell, and Neil Young were suspicious of the new Canadian nationalism and profoundly ambivalent about the United States. Revulsion for “official” America and sympathy for American youth combined in the songs of these musicians to produce some of the most poignant pop music of the Sixties generation.

Abstract:

C’est à l’époque du nationalisme euphorisant du Centenaire que la musique populaire anglo-canadienne a pris un essor thématique et économique. Chose ironique, cette maturation résultait moins de la générosité de la C.R.T.C. récemment établie et de l’adulation de la critique musicale nationaliste du Canada que de l’influence de la musique folk contestataire des Etats-Unis. Une grande partie de la musique pop de ces années-là paraissait celle d’un anti-américanisme strident mais, en vérité, certains auteurs de chansons canadiens tels que Gordon Lightfoot, Bruce Cockburn. Joni Mitchell et Neil Young se méfiaient du nouveau nationalisme canadien et se montraient fermement neutralistes envers les Etats-Unis. Un dégoût pour les autorités administratives des Etats-Unis et une solidarité avec la jeunesse américaine se mariaient dans les chansons de ces chanteurs pour engendrer de la musique pop des plus poignantes de la génération des années soixante.

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