Abstract

Native people have typically found employment at the lowest paying, least skilled levels in hydroelectric construction projects in Northern Canada. Examining the case of the Manitoba community of “Pike Lake,” data are presented that demonstrate that local labour was not used extensively, that labourers received little certifiable training, and that this marginal labour activity disrupted the existing economy. With the completion of hydro construction, Pike Lake labourers had little option but to return to their previous commercial and domestic fishing and trapping activities, now impaired by the damage caused by the hydro dam.

Abstract:

L’emploi classique des populations indigènes dans les projets de chantiers hydro-électriques du Canada du nord a été celui qui payait le moins et qui exigeait le moins de compétence technique. Une analyse du cas de la communauté manitobaine de Pike Lake révèle des données qui montrent que la main-d’oeuvre locale a été utilisée de façon réduite, que les manoeuvres ont reçu fort peu de formation qu’on puisse certifier et que cette activité de travail marginal a perturbé l’économie existante. Dès l’achèvement des projets hydro-électriques les manoeuvres ne pouvaient que reprendre la pêche commerciale et domestique et le commerce des fourrures qu’ils avaient pratiqués avant mais qui étaient détériorés par les dégâts provoqués par le barrage hydro-électrique.

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