Abstract

Patronage is as old as government. It is often associated with great causes, such as the development of responsible government or encouragement of the arts, and it can have its sordid side; but so can the electoral system, which itself relies on appointing powers. Patronage changes with social attitudes, as is shown in rising standards of living within the public service; and with technology, which creates new forms with modern polling techniques, party and governmental advertising, tax and other incentives for new or moveable industries. Much modern patronage, such as affirmative action programs, is not even called patronage. Governments cannot realistically be expected to dispense with it.

Abstract:

Le patronage est aussi ancien que les gouvernements. Il est souvent lié à de grandes causes comme le gouvernement responsable ou l’aide aux arts et à la culture. Il a son côté sale mais cela n’est pas moins vrai du système électoral lui-même, qui ne peut pas fonctionner en dehors des pouvoirs de nomination. Le patronage évolue au même rythme que les valeurs sociales – ainsi que le suggèrent les bénéfices accrues dont jouissent nos fonctionnaires – et sous l’effet de la technologie, qui en crée de nouvelles formes: les sondages, la publicité partisane et gouvernementale, les dégrèvements fiscaux pour industries naissantes ou mobiles. On n’affuble même pas du nom de patronage bien de ses formes modernes telles que les programmes d’action affirmative. Il ne serait pas réaliste de s’attendre à ce que les gouvernements s’en privent.

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