Abstract

Prime Minister Pierre Trudeau, a trenchant critic of the political mores of Quebec before the Quiet Revolution, ended his own career in federal politics with an astonishing display of political patronage. Whatever qualms Trudeau had about the traditional political uses of patronage disappeared when the power to favour friends was his. Both the demands of the Liberal rank-and-file and the need to combat the Parti Québécois after 1976 led Trudeau to use patronage and porkbarrelling to win favour for his party and for federalism in Quebec. His attitudes towards patronage show how it can be used constructively — in promoting minority groups to public positions — and destructively — in widening cynicism about the political process.

Abstract:

Bien qu’ayant sévèrement dénoncé les moeurs politiques du Québec d’avant la Révolution tranquille, le premier ministre Pierre Trudeau a clos sa propre carrière politique en exploitant le pouvoir de patronage de façon spectaculaire. Ses réserves sur l’usage traditionnel du patronage politique semblaient s’évanouir quand il s’agissait de favoriser ses propres amis. Les doubles exigences des militants libéraux et du combat avec le Parti québécois après 1976 ont amené M. Trudeau à se servir des divers genres de patronage afin de gagner l’électorat québécois à son parti et au fédéralisme. Son exploitation du patronage illustre comment on peut s’en servir de façon constructive — afin de promouvoir des minorités — et destructive, renforçant ainsi le cynisme du public envers la chose politique.

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