Abstract

J.F.B. Livesay’s Peggy’s Cove is a Canadian landmark within an uncelebrated genre, travel writing. An ode to the contented lifestyles of rugged Nova Scotia fisherfolk, Livesay’s book is not only important as a literary work. This essay argues that it also illustrated the thorough rejection of nineteenth-century ways of seeing the province’s society and landscape, and that it foreshadows the postwar mass tourism that would transform Peggy’s Cove and much of Nova Scotia. By helping to popularize what is now the most famous fishing village in Canada, Livesay ironically hastened the move away from the gentle, humanistic travel that he so memorably captured in his writing.

Abstract:

Peggy’s Cove de J.F.B. Livesay fait date dans un genre largement ignoré, les carnets de voyage. En tant qu’ode au style de vie des rudes pêcheurs de Nouvelle Ecosse, le livre de Livesay a une importance qui dépasse celle de la valeur d’une oeuvre purement littéraire. Ce texte prétend que le livre met en lumière aussi le refus total de l’appréciation de la société et du paysage de la province caractéristique du dix-neuvièmc siècle et qu’il annonce le tourisme de masse de l’après-guerre qui transformera Peggy’s Cove et une grande partie de la Nouvelle Ecosse. Tout en aidant à populariser ce qui est maintenant le village de pêche le plus célèbre du Canada, Livesay, chose ironique, a hâté l’oubli de la douceur du voyage humaniste qu’il avait saisie d’une façon si mémorable dans ses écrits.

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