Abstract

This paper examines the evolution of Canadian child-care policy, particularly in the Ontario context. It aims to assess the adequacy of recent theories about the position of women in the capitalist workforce, most of which portray them as members of a “reserve army” of labour. Variants of this view are presented, and then tested using the state’s stance towards child care as an indicator of its intent to draw women into the labour force, or to restrict this movement, or to encourage female labour only when economic fluctuations make it functional for capital. We conclude that females have constituted a “latent” reserve army of labour, which has been steadily drawn into wage work, and which is now central to the functioning of Canadian capitalism. The installation by the stale of an appropriate child-care system to facilitate this work, however, is not inevitable.

Abstract:

Cet article examine l’évolution de la politique du Canada en ce qui concerne la garde des enfants, surtout dans le contexte ontarien. Il cherche à évaluer la validité de théories récentes concernant le statut des femmes dans la main d’œuvre capitaliste, théories dont la plupart font des femmes une ‘armée de réserve’ de main d’oeuvre. Plusieurs variantes de cette attitude sont présentées, puis mises à l’essai à partir de la position de l’état par rapport à la garde des enfants laquelle sert d’indice de l’intention de celui-ci d’assimiler les femmes aux effectifs en ouvriers, de limiter ce mouvement, ou bien de n’encourager la main d’œuvre féminine qu’au moment où les fluctuations économiques le rendent rentable pour le capital. On conclut que les femmes constituent une armée de réserve de main d’œuvre ‘éventuelle’ qui est assimilée progressivement aux salariés et qui s’avère maintenant essentielle au fonctionnement du capitalisme canadien. L’établissement par l’état d’un système convenable de garde des enfants qui faciliterait ce travail n’est pas, quand même, inévitable.

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