Abstract

The prairie frontier is usually seen as an open society. The settlement of over 7,000 Doukhobors asks us seriously to challenge this view. Despite an agreement between Dominion authorities and Doukhobor leaders to respect the claims of the refugees regarding the pattern of land tenure, protection was slowly rescinded. Under pressure from non-Doukhobor settlers and fueled by the conviction that independent ownership by male homesteaders was the best way to effect colonization of the west, the government withdrew land from the Doukhobor reserves. In response, Doukhobors who wanted to preserve community-based proprietorship fled the prairies. Canada’s first attempt at coordinated refugee settlement ended in failure, largely due to cultural insensitivity.

Abstract:

On a continue de considérer la prairie frontière comme une société ouverte. L’existence d’une colonie de plus de 7,000 Doukhobors exige qu’on mette sérieusement en question cette manière de voir. Malgré un accord entre les autorités du Dominion et les chefs doukhobors qui garantissait les droits des réfugiés à l’égard de la disposition des baux, cette protection fut progressivement révoquée. Sous la pression des colons non-doukhobors et orienté par la conviction que la meilleure façon d’effectuer la colonisation était d’accorder le droit de propriété indépendante à des colons mâles, le gouvernement retira des terres aux réserves doukhobores. La première tentative pour coordonner des colonies de réfugiés finit par échouer, échec dû en grande partie à l’insensibilité culturelle.

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