Abstract

The case of Canadian policy towards South Africa in 1985–86 provides an example of the impact of political leaders on policy. The government of Brian Mulroney abandoned a policy that mixed rhetorical denunciation of apartheid with a “business as usual” approach, and adopted an activist and hard-line policy. This article reviews the extent to which policy changed between 1984 and 1986. It analyses the views of Mulroney and his advisers towards sanctions and assesses the degree to which these views were reflected in policy outcomes. The paper concludes that the evidence strongly suggests that the Prime Minister himself exercised a powerful influence on the change in sanctions against South Africa.

Abstract:

Le cas de la politique canadienne à l’égard de l’Afrique du sud en 1985–86 fournit un exemple de l’impact des chefs politiques sur une politique donnée. L’administration de Brian Mulroney abandonna une politique qui mêlait à la dénonciation rhétorique de l’apartheid une approche “service ininterrompu” pour adopter une politique activiste et intransigeante. Cet article examine l’évolution de la politique entre 1984 et 1986 en analysant l’attitude de Mulroney et de ses conseillers à l’égard des sanctions et signale à quel point ces attitudes se seraient manifestées dans l’élaboration d’une politique définitive. En conclusion cet article fournit des preuves solides que le premier ministre lui-même exerça une forte puissance sur l’élaboration des sanctions contre l’Afrique du sud.

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