Abstract

The relationship between nationalism and liberalism in Canada is revealed in Eric Kierans’s political and economic thought. Kierans’s celebration of the virtues of competitive markets and the creative energy of individual entrepreneurship is evident in his political career, although he believes that economic acquisitiveness must be determined and controlled by the collective ends of the community. Kierans’s subordination of economics to politics fuelled his decentralized federalism and opposition to concentrations of corporate power, evidenced in his recent public stands against the Free Trade Agreement (though not free trade) and in favour of the Meech Lake Accord. Nevertheless, present threats to Canada’s unity and independence must be viewed against a background of historical failures of national (and more often than not Liberal) policy.

Abstract:

Le rapport entre le nationalisme et le libéralisme au Canada est articulé dans la pensée politique et économique d’Eric Kierans. Le fait que Kierans prône les vertus du marché compétitif et l’énergie créatrice de l’entreprise de l’individu se dessine nettement dans sa carrière politique, bien qu’il croie aussi que le goût de la propriété doit être déterminé et tempéré par les buts collectifs de la communauté. Kierans subordonne l’économique au politique, ce qui explique et renforce son appui du fédéralisme décentralisé et son opposition aux concentrations du pouvoir des entreprises, comme on l’a bien vu dans la fermeté de son opposition au libre-échange et dans son appui de l’accord du Lac Meech. Il faut, néanmoins, que les menaces actuelles à l’unité canadienne soient prises dans le contexte des échecs historiques de la politique nationale (dont le plus souvent ceux de la politique du parti libéral).

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