Abstract

This paper examines the “social structure of accumulation” in Canada in the post-World War II period. It is argued that the rapid rates of economic growth achieved between 1945 and the early 1970s were based upon an institutional setting which stabilized conflict and provided the basis for high rates of productivity and profitability. Subsequently, Canada’s worsening economic performance is traced to the breakdown in this institutional setting. Particular emphasis is placed upon the erosion of the capital-labour “settlement and increasing labour militancy. The paper concludes by examining whether die economic recovery since 1983 represents the emergence of a new social structure of accumulation based upon greater capital mobility, reduced social spending, and a coercive system of industrial relations.

Abstract:

Cet article analyse “la structure sociale de l’accumulation” au Canada durant l’époque qui suivit la deuxième guerre mondiale, Selon l’argumentation, les taux de croissance économique rapides atteints entre 1945 et le début des années 1970 furent basés sur un contexte institutionnel propre à désamorcer le conflit et qui fournissait la base de taux de productivité et de rentabilité fort élevés. Il s’ensuit que la détérioration de la performance économique du Canada remonterait à la panne de ce système institutionnel. On signale surtout l’érosion de “l’entente” entre le capital et la main d’oeuvre et le militantisme accru des ouvriers. Cet article finit par demander si, en effet, la reprise économique depuis 1983 reflète l’émergence d’une nouvelle structure sociale d’accumulation fondée sur une plus grande mobilité du capital, une réduction de services sociaux et un système de relations industrielles coercitif.

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