Abstract

This study addresses the supposition that single-issue interest groups can mobilize a significant number of Canadians, thereby influencing the electoral process. It focuses particularly on the abortion issue, examining the pro-life and pro-choice movements and the fate of candidates supported by them during the 1988 federal election campaign. Through the use of individual and aggregate-level data, the authors question the impact that abortion played in the vote and review the difficulties faced by single-issue groups in exercising electoral clout. They find that most Canadians did not have strong views on abortion, few thought it to be the most important issue or seemed aware of where the candidates stood, and the electoral impact of the pro-life and pro-choice endorsements was insignificant.

Abstract:

Cette étude examine l’hypothèse qui veut que les groupes à intérêt particulier peuvent, en mobilisant un nombre important de Canadiens, exercer une influence sur le processus électoral. Visant en particulier le problème de l’avortement, l’étude examine les mouvements pro-vie et pro-choix et te sort des candidats appuyés par ceux-ci pendant la campagne électorale fédérale de 1988. A partir de données personnelles et collectives, les auteurs mettent en question l’impact exercé sur le scrutin par le problème de l’avortement et énumèrent les difficultés auxquelles les groupes à intérêt particulier doivent faire face afin d’imposer leur poids sur le processus électoral. Ils constatent que la plupart des Canadiens n’avaient pas d’opinion marquée sur l’avortement, que peu d’électeurs le jugeaient le problème le plus urgent ni ne semblaient pouvoir préciser la position des candidats, et qu’enfin l’impact électoral de l’appui ou pro-vie ou pro-choix était négligeable.

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