Abstract

This paper examines two work incentive strategies by which recipients of welfare are encouraged/required to move from social assistance to paid employment. The first approach, involving coercion, originates in the Elizabethan Poor Laws of the sixteenth and seventeenth centuries. Distinctions between “incentive” and “requirement” are conceptually problematic; despite a strong work ethic, formal work-for-welfare schemes are rare in Canada. The second approach uses financial rewards and penalties, stressing operational elements in the Canada Assistance Plan. Its shortcomings lie in the fundamental details of program design, a joint federal-provincial responsibility. Ottawa, however, must take primary responsibility for its limited deployment of the financial strategy.

Abstract:

Cet article analyse deux stratégies de stimulation d’emploi qui encouragent/obligent les bénéficiaires du bien-être social à abandonner l’assistance sociale pour trouver un travail payant. La première stratégie, qui comporte une forme de coercition, remonte aux lois des indigents de l’époque élisabéthaine en vigueur au seizième et au dix-septième siècles. Les distinctions entre ‘stimulant’ et ‘exigence’ posent des problèmes conceptuels; malgré une éthique de travail forte on trouve rarement des projets formels de bien-être social moyennant travail assuré. La deuxième stratégie, qui est basée sur des récompenses et des pénalités financières met l’emphase sur les éléments opérationnels du Régime d’assistance publique du Canada. Les imperfections de ce régime proviennent des éléments fondamentaux du design du programme même dont les gouvernements provinciaux et féderal sont conjointement responsables. C’est à Ottawa, pourtant, de s’avouer coupable en premier lieu de ta mise en oeuvre inadéquate de la stratégie financière.

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