Abstract

Contact with whites often heralded a contraction of native women’s roles and brought about a corresponding decline in their status. Yet the experiences of the Nishga and Tsimshian women of the northern Pacific coast during the fur trade and mission eras defy such generalizations. These women continued their traditional productive activities while assuming expanded roles as traders and workers at the Hudson’s Bay Company fort, and later took employment as inside workers in the newly established canneries. Nor did missions seriously erode their status, for the continuing economic independence and power of Nishga and Tsimshian women meant that they were not compelled to accept the narrow domestic roles and notions of female submissiveness promoted by the missionaries.

Abstract:

Le contact avec les blancs annonçait souvent une réduction des rôles des femmes autochtones et entraînait un déclin de statut conforme à cette réduction. Toutefois, les expériences des femmes nishga et tsimshian du nord de la côte pacifique à 1’epoque de la traite des fourrures et des missions défient toute généralisation semblable. Tout en maintenant leurs activités productrices traditionelles, ces femmes assumaient des rôles accrus de marchandes et d’ouvrières au fort de la Compagnie de la Baie d’Hudson pour ensuite travailler comme ouvrières à l’intérieur des fabriques de conserves récemment établies. Les missions non plus n’infirmaient pas leur statut, car l’indépendance économique et te pouvoir croissants des femmes nishga et tsimshian les libéraient de l’obligation d’accepter les contraintes des rôles domestiques et les notions de la soumission de la femme inculquées par les missionaires.

pdf

Share