Abstract

In its role as a reflection of a collective self-image, twentieth-century Quebec theatre has often focused on the family. In the politically-charged atmosphere of the 1960s and 1970s, plays by Dubé, Loranger, Tremblay, Germain, and the Théâtre des Cuisines portrayed the traditional Quebec family as an asphyxiating force. Despite radical changes in domestic configurations and the shift from a collective sense of identity to individualism in Quebec society, playwrights continue to dramatize family histories. Family dramas in the 1980s may be divided into two groups: those that depict the failure of the nuclear family (often resulting in domestic tragedy) and those that dramatize reconciliation and lead to the renewal of family ties.

Abstract:

En tant que reflet d’une image collective de lui-même, le théâtre québécois du vingtième siècle a souvent la famille comme centre d’intérêt. Dans l’atmosphère hautement politisée des années 1960 et 1970 les pièces de Dubé, Loranger, Tremblay, Germain et le Théâtre des Cuisines représentaient la famille québécoise traditionnelle comme un poids étouffant. Malgré des modifications radicales aux configurations domestiques et le glissement d’un sentiment d’identité collective vers l’individualisme dans la société québécoise, les dramaturges continuent d’adapter pour la scène des histoires de famille. Quant aux drames de famille des années 1980, on peut lesdiviser en deux groupes: ceux qui tracent l’échec de la famille nucléaire (dont il résulte souvent une tragédie domestique) et ceux qui décrivent en termes dramatiques la réconciliation qui entraîne le renouveau des liens familiaux.

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