Abstract

This paper argues that the literature on professions reveals a fundamental failure to conceptualize sex differences. Following a brief discussion of approaches to the definition of professions, we employ Katherine Marshall’s operationalization of professions in the Canadian occupational structure to explore the different experiences of female and male professionals during the 1971–86 period. Although women have here as elsewhere flooded into the professions, pronounced patterns of sex segregation persist both within and between professional occupations. Evidence reveals that years of education and other objective characteristics do not account for the power, pay and prestige differences among professionals. Clear contrasts emerge in the marital and parental statuses of female and male professions. In short, for the professions sex counts.

Abstract:

Cette étude démontre que les écrits au sujet des professions souffrent d’une lacune fondamentale: ils n’arrivent pas à saisir une conception juste de la différence entre les sexes. Une brève discussion des définitions possibles des professions nous porte à utiliser celle de Katherine Marshall dans la structure des occupations professionelles au Canada, afin d’explorer les différences entre les expériences des hommes et des femmes professionelles de 1971 et 1986. Bien que les femmes aient envahi toutes les professions, comme ailleurs sur le marché du travail, les tendences bien encrées à la ségrégation entre les sexes persiste au sein des corps professionels aussi bien qu’entre les professions. Nous soutenons que ni le nombre d’années de scolarité, ni d’autres traits objectifs dominants justifient les différences de pouvoir, de rémunérations et de prestige entre professionelles et professionels. On note aussi un contraste évident dans l’état matrimonial et la situation familiale des hommes et des femmes professionels. Enfin, dans les professions le sexe importe beaucoup.

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