Abstract

This study examines two movements of Caribbean blacks to Canada between 1900 and 1932 from a political economy perspective. The first group of workers migrated to Nova Scotia to work in the coal mines and the coke ovens of the Sydney steel plant. Second, domestic workers were recruited from Guadeloupe and the British Caribbean to help fill the demand for cheap labour in Quebec, Ontario, and Nova Scotia. The essay demonstrates that the process of immigration control was structured by a dialectic of economic, political, and ideological relations: the demand of employers for cheap unskilled labour and the state’s desire to exclude blacks as permanent settlers. Perceiving blacks as likely to create permanent economic and race-relations problems, immigration officials sought to avoid the problem by restricting the entry of black settlers to those whose services were in urgent demand.

Abstract:

Cet article analyse d’un point de vue politique et économique deux mouvements migratoires de la population noire des Caraïbes vers le Canada. Tout d’abord, l’immigration de cette population en Nouvelle Écosse pour travailler dans les mines de charbon et les hauts fourneaux de l’usine sidérurgique de Sydney. Le recrutement, ensuite, d’ouvriers de la Guadeloupe et des Caraïbes Britanniques pour répondre à la demande d’une main d’oeuvre à bon marché au Québec, en Ontario et en Nouvelle Écosse. La politique canadienne d’immigration en ce qui concerne la population noire des Caraïbes était organisée autour d’une dialectique de relations économique, politique et idéologique: la demande des employeurs pour une main d’oeuvre non spécialisée et à bon marché, et le désire de l’état d’exclure les noirs comme colons permanents. Ceux-ci étaient perçus par les fonctionnaires des bureaux de l’immigration comme risquant de créer de façon permanente des problèmes économiques et des relations conflictuelles entre les races.

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