Abstract

The Native people of the St. Lawrence and Great Lakes regions played both passive and active roles in the tourist industry during the nineteenth century. They served involuntarily as part of the New World landscape, but, more importantly, both women and men turned the intrusion of tourists to some economic advantage by selling souvenirs and acting as wilderness guides. The tourists’ response to the Native presence was conditioned by their own cultural assumptions regarding race, civilization, and wilderness, and the tourist industry itself acted as yet another colonizing force in nineteenth-century Ontario.

Abstract:

Au cours du 19ième siècle, les natifs des régions du St. Laurent et des grands lacs ont joué à maintes reprises un rôle dans l’industrie du tourisme. Sans le vouloir, ils faisaient partie du pittoresque des paysages du Nouveau Monde. Mais surtout, les hommes et les femmes de nombreuses bandes ont tourné ces flots de touristes à leur propre avantage économique en leur vendant des souvenirs et en leur servant de guide dans ces régions sauvages. Comprendre le bagage culturel des voyageurs du 19ième siècle est essentiel dans l’étude des nombreuses facettes du rapport touriste-natif, puisque la perception et les expériences de ces voyageurs étaient influencées, en grande partie, par des images et des théories préconçues sur la race et la relation entre le “sauvage” et le “civilisé”.

pdf

Share