Abstract

Human rights programs across Canada invariably suffered during the 1980s and early 1990s under government policies of restraint. Human rights commissions were underfunded and the enforcement of anti-discrimination law was parsimonious. But some programs were allowed to suffer much more than others. While Ontario’s continued to provide a modicum of anti-discrimination protection despite the restraint, the system in British Columbia was dismantled and replaced by the weakest program of human rights protection in Canada (from 1983 to 1990). These different developments may be explained by the use of an incrementalist approach to human rights reform in Ontario as opposed to a non-incrementalist one in British Columbia, each in turn reflecting the different political cultures in the two provinces.

Abstract:

Pendant les années 1980 et le début des années 1990, les programmes des Droits de la personne à travers le Canada ne cessèrent de souffrir à cause de la politique de restriction du gouvernement. Les Commissions des Droits de la personne furent sous-financées et la mise en vigueur des lois antidiscriminatoires fut parcimonieuse. Pourtant certains programmes souffrirent beaucoup plus que d’autres. Alors que ceux de l’Ontario continuèrent à offrir un minimum de protection antidiscriminatoire malgré les contraintes de restriction, le système en Colombie Britannique fut démantelé et remplacé par le plus faible des programmes de protection des Droits de la personne au Canada (de 1983 à 1990), Ces développements différents peuvent s’expliquer par l’utilisation, en Ontario, d’une approche incrémentaliste, contrairement à l’approche non-incrémentaliste de la Colombie Britannique, Chacune de ces approches reflète à son tour deux cultures politiques différentes dans les deux provinces.

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