Abstract

Despite its relatively small population and “have not” status, Manitoba has been a major player on the stage of constitutional politics. This paper traces the province’s position as articulated at more than 20 First Ministers’ Conferences. It demonstrates how a vague and airy constitutional consciousness evolved into a fixation with the high politics of constitutional reform, and it contrasts the positions of seven premiers and three governing parties. The issues include entrenching francophone and aboriginal rights and the Meech Lake Accord. Manitoba’s malleable position reveals doses of non-partisanship, philosophical principles, contradiction, and consistency.

Abstract:

Malgré une population relativement peu nombreuse et son statut de province “démunie,” le Manitoba a tenu un rôle prédominant sur la scène politique en ce qui concerne la question constitutionnelle. Dans cet article nous retracerons les positions adoptées par la province à plus de 20 conférences de Premiers Ministres, Nous montrerons comment une vague conscience constitutionnelle se transforma en une intention résolue d’oeuvrer politiquement à la réforme constitutionnelle et nous opposerons les positions de sept Premiers Ministres et trois partis politiques dirigeants. Les points étudiés comprennent la question de la reconnaissance des droits des Francophones et des Arborigènes dans la Constitution et les Accords du Lac Meech. La souplesse du Manitoba dans ses positions se caractérise par un fin dosage d’impartialité, de principes philosophiques, de contradiction et de cohérence.

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