Abstract

The discontinuous and contingent development of farm and rural telephony in Canada, between 1905 and 1951, is explored in light of the common mythology of the inevitability of technological diffusion. The major spread of farm phones between 1905 and 1921 is traced and analysed, as is the major decline in farm telephone ownership during the Depression and the subsequent slow recovery. Provincial variations in phone farm diffusion are examined in light of average farm income, public and private phone company policies and the socio-economic context of agriculture. The argument that the automobile was substituted for the phone is discussed, with particular reference to the three prairie provinces, as is also the relatively swift recovery of Canadian farm telephony compared with the United States.

Abstract:

Le développement discontinue et contingente de la téléphonie rurale et fermière au Canada entre 1905 et 1951 est explorée à la lumière des mythes courants sur la nature inévitable de la diffusion de la technologie. L’augmentation importante du nombre de téléphones dans les fermes entre 1905 et 1921 est tracée et analysée, de même que la grande diminution du nombre de téléphones appartenant aux fermiers durant la Dépression, avec la reprise lente qui l’a suivie. Les variations provinciales quant à la pénétration des foyers ruraux par la téléphonie sont examinées en tenant compte du revenu agricole moyen, des politiques des compagnies de téléphone publiques et privées et du contexte socioéconomique de l’agriculture. La thèse selon laquelle l’automobile aurait remplacé le téléphone est discutée, surtout en se référant aux trois provinces des Prairies. De plus, on examine la reprise relativement rapide de la téléphonie rurale au Canada en la comparant à celle qu’on a connue aux États-Unis.

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