Abstract

The prairie identity expressed in historical writings bears little resemblance to that created by prairie writers, painters and song writers. Prairie historians, working within the conceptual framework of the Metropolitan thesis or Limited Identities, suggest that if a prairie identity exists, it is found in regional, political and economic protests against the external metropolis and the capitalist system. The emphasis on these constructs in the “new western history” in the United States indicates the strength of this early Canadian historical scholarship, but the paradigm is not entirely useful for understanding identity. Prairie historians have not used either the Annaliste paradigm or the new literature on constructed identities in the formulation of their work. This review of writings in Canadian prairie history and western American history suggests that a new synthesis of prairie history that searches for identity within a new framework is needed. Prairie historians must begin their work with an understanding of the relationships between people and the environment on the prairies. These environmental relationships provide the continuity upon which a new understanding of prairie identity can be constructed. This identity must be understood as an autonomous layer of consciousness rather than a “limited identity” within a national consciousness.

Abstract:

L’identité des prairies telle qu’exprimée à travers les écrits historiques ne ressemble guère à celle créée par les écrivain/es, peintres et compositeurs/compositrices. S’inspirant de la thèse métropolitaine ou de celte des identités limitées, les historien/nes suggèrent que s’il existe une identité régionale, elle ne peut se trouver que dans les mouvements de protestation, politique ou économique, contre les métropoles lointaines et le système capitaliste. L’importance accordée à cette approche dans la “nouvelle histoire de l’ouest” aux Etats-unis indique la force de cette recherche historique canadienne. Cependant, cette perspective ne peut à elle seule expliquer la question identitaire. Dans la formulation de leurs travaux, les historien/nes n’ont utilisé ni l’approche des Annales, ni celle de la nouvelle littérature portant sur la création des identités. Ce compte-rendu des écrits de I’histoire canadienne des Prairies et de l’ouest américain suggère qu’il importe de réaliser une nouvelle synthèse historique centrée sur les questions identitaires à partir d’un nouveau cadre d’étude. Les historien/nes des Prairies doivent tout d’abord étudier les relations entre les personnes et l’environnement. Ces relations environnementales apportent une continuité sur laquelle une nouvelle compréhension de l’identité des Prairies peut se greffer. Cette identité se doit d’être comprise en temps que couche autonome de conscience plutôt qu’ “identité limitée” à l’intérieur d’une conscience nationale.

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