Abstract

During the Second World War the Canadian government employed a system of voluntary press censorship to prevent the publication of information harmful to military security. In November 1944, an anti-conscription mutiny broke out in the 15th Infantry Brigade based in Terrace, British Columbia. Terrified that the mutiny would spread, the military and government pressured the censors to increase the stringency of their application of the Defence of Canada Regulations to down-play news of the outbreak. The censors resisted this pressure, arguing that the existing system adequately protected military security. Greatly disturbed by these demands, the censors felt that increased censorship was harmful to freedom of the press. Following the end of the mutiny the censors determined that the voluntary press censorship system did prevent the publication of inflammatory information; if anything, the press had been far too quick to censor the news, and individual freedom would have been better served by the media disputing mote of their decisions. Second World War press censorship was a successful system which effectively prevented the publication of harmful material. Tom between their duties and their ethical concerns, censors also demonstrated the moral ambiguities of war in arguing against censorship.

Abstract:

Pendant la Seconde Guerre Mondiale le gouvernement canadien a eu recours à un régime de censure de presse volontaire pour empêcher la publication d’informations nuisibles à la sécurité de l’organisation militaire, En novembre 1944, une mutinerie contre la conscription éclata au sein de la 15ème Brigade d’Infanterie à la base militaire de Terrace en Colombie-Britannique. Craignant la propagation de la révolte, les autorités militaires et le gouvernement firent pression sur le Bureau de la Censure pour voir à une application plus rigoureuse des règlements de la Défense du Canada afin que le conflit soit minimisé. Le Bureau de la Censure ne succomba pas, et argumenta que le système en place assurait adéquatement la protection de la sécurité de l’organisation militaire. Le Bureau en question avaient été grandement perturbé par ces nouvelles consignes dans la mesure où elles venaient gêner la liberté de presse. La mutinerie terminée, le Bureau de Censure détermina que le régime de censure volontaire avait prévenu la publication d’informations considérées dommageables et incendiaires; d’ailleurs, la presse s’était précipitée à imposer une censure, et la liberté individuelle aurait été mieux servie si les médias avaient contesté davantage ses décisions. La censure de la presse pendant la période de la Deuxième Guerre Mondiale a réussi à faire obstacle à la publication d’informations pouvant nuire à la sécurité militaire. Déchirés entre leurs devoir et des soucis d’ordre éthique, ils ont démontrer que la guerre engendre des ambivalences en réagissant contre la censure.

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