Abstract

This paper traces the life course of Ellen Louks Fairclough, Canada’s first federal female cabinet minister (1957–63), discusses the factors that contributed to her success in civic and federal elections in Hamilton between 1946 and 1963, and assesses her achievements as the lone woman in the Progressive Conservative cabinet led by John Diefenbaker. While Fairclough claims not to be a feminist, it is argued here that her public and private choices were shaped by middle class feminist goals as they were defined in North America in the interwar years and that these goals had a significant impact on the policies adopted by both Fairclough and the party she represented in the 1940s and 1950s.

Abstract:

Cet article suit le parcours de la vie d’Ellen Louks Fairclough, la première femme ministre de cabinet fédéral au Canada (1957–1963). Il y sera également question des facteurs déterminants dans ses triomphes aux élections municipales et fédérales dans la ville de Hamilton entre 1946 et 1963. Cette étude tente enfin d’évaluer les réalisations de la seule femme membre du cabinet du Parti Conservateur du Premier Ministre John Diefenbaker. Bien que Fairclough ne se réclame d’aucun féminisme, cet article propose de voir en ses engagements publics et privés les traces des perspectives des féministes de la petite bourgeoisie (classe moyenne) Nord-Américaine de la période de l’entre-deux guerres. A telle enseigne que ces traces d’une influence se retrouvent dans les politiques adoptées par Fairclough et le Parti qu’elle représentait aux années 1940 et 50.

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