Abstract

Men and women tell their stories id fundamentally different ways. The structure of women’s narrative has been subverted, as the content has been suppressed, through the course of cultural evolution from classical to contemporary expression of human experience. Nowhere is this more evident than in writings of wilderness travel, but as male designs give way to female imperatives, not only are the forms of narrative changing. But the very notion of wilderness itself is being refigured. Histrionic tales of conquest and endurance are being displaced by accounts of making connections with the natural world. A close reading of books by Victoria Jason and Don Starkell about overlapping Arctic expeditions clarifies the argument: in the female account, meaning gives way to being, the wilderness is rescued from metaphor, narrative celebrates the object perceived, not the subject perceiving.

Abstract:

Les hommes et les femmes racontent leurs histoires de manière essentiellement différentes. La structure du récit des femmes a été pervertie, le contenu étouffé, tout au long de l’évolution culturelle de l’expérience humaine de l’époque classique à l’ère contemporaine. On le remarque particulièrement dans les écrits de voyage sur les régions sauvages. Lorsque l’approche des hommes est remplacée par celles des femmes, non seulement les formes des récits changent mais la notion même de l’espace sauvage est revue. Les contes historiques de la conquête et de l’endurance sont mis de côté au profit des prises de contact avec le milieu naturel. Une lecture serrée des ouvrages de Victoria Jason et Don Starkell à propos d’expéditions arctiques simultanées confirme cet argument: dans le récit de la femme, la signification se transforme en réalité, le milieu naturel sort de la métaphore et le récit célèbre l’objet perçu et non le sujet perçevant.

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