Abstract

In seventeenth-century New France, the Jesuit missionaries to the Huron people found themselves in an environment very different from the one they had known in France. From surroundings that consisted of great architectural structures, cities and roads, cultivated agricultural landscapes and dwindling and restricted forests, these missionaries found themselves in a landscape that by their standards was undeveloped, uncultivated and uncivilized. The wilderness they described was primitive, frightening and dangerous. This paper considers how these European missionaries made a place for themselves in their new environment. It explores their descriptions of this new landscape and their experience in the New World, which they provided in the Jesuit Relations, revealing how the missionaries perceived their place and what that place came to mean to them.

Abstract:

Dans la Nouvelle-France du dix-septième siècle, les missionnaires jésuites auprès du peuple huron se retrouvèrent dans un environnement très différent de celui qu’ils avaient connu en France. Habitués à un milieu composé d’imposantes structures architecturales, de villes et de routes, de paysages agricoles cultivés et de forêts de plus en plus diminuées, ces missionnaires se retrouvèrent dans un paysage qui, d’après eux, n’était ni développé, ni cultivé, ni civilisé. Le pays sauvage qu’ils décrivirent était primitif, effrayant et dangereux. Cet article explore la façon dont ces missionnaires européens ont réussi à s’établir dans ce nouvel environnement. Il examine leurs descriptions du nouveau paysage et leurs expériences dans le Nouveau Monde telles qu’elles sont présentées dans les Relations des Jésuites. Il étudie aussi la façon dont les missionnaires ont perçu leur milieu et ce que ce milieu est venu à signifier pour eux.

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