Abstract

The introduction of numerical-control processing and increased computerization in the mid-1950s – “automation” – was met with widespread fear that “thinking machines” were about to cause massive unemployment. While hardly the first time in history that people viewed machines as threats, this particular technological controversy was characterized by a ubiquitous belief in the reality and necessity of unbridled progress. The underlying laissez-innover mentality meant that even those most likely to be critical of the effects of technological change such as organized labour accepted its “inevitability.” The crux of the controversy was that while the word automation fell into disuse by the late 1960s, the central question is generated – namely how to maintain economic security in the face of rapid technological change – has remained central to recent public policy debates on “economic restructuring” and “globalization.” As such, the automation controversy has never really ended, although the word itself no longer leads to media commentary.

Abstract:

Vers la moitié des années 1950, I’introduction du traitement à commande numérique et la croissance de l’informatisation – l’automatisation – étaient vues avec inquiétude parce que l’on craignait que les « machines pensantes » créent une vaste pénurie d’emplois. Bien que ce ne soit pas la première fois au cours de l’Histoire que les gens considèrent Ies machines comme une menace, cette controverse technologique particulière était caractérisée par une croyance fort répandue voyant dans le progrès galopant une réalité et une nécessité. La mentalité sous-jacente du « laissez innover » signifiait que même ceux qui étaient portés, comme le mouvement syndical, à critiquer les effets apportés par ce changement technologique, acceptaient le fait qu’il était inévitable. Le nœud de la controverse était que, bien que le mot « automatisation » soit devenu désuet dès les années 1960, la question principale – à savoir comment maintenir une sécurité économique en face d’un changement technologique rapide – demeurait au centre de récents débats publics sur la « restructuration economique » et la « mondialisation ». Ainsi, la controverse entourant l’automatisation n’a jamais vraiment pris fin, bien que le mot lui-même n’attire plus de commentaires médiatiques.

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