Abstract

It has been suggested that the Canadian prime minister tends to enjoy powers to’ a degree that is unhealthy in a democratic society. This article evaluates the “prime minister as autocrat” argument that has gained currency, if not in the academic literature, certainly in the popular media. It is suggested that while there has been a relative increase in the concentration of power in the centre – the centre defined as the prime minister, his entourage and key central agencies – the portrait of prime ministerial autocracy has been overdrawn. None the less, reforms are desirable. Particularly ones that create or enhance counterweights to prime ministerial power will likely improve Canadian democracy. These reforms should focus not so much on strengthening the role of individual MPs but on reinforcing the position of cabinet, the parliamentary caucus and senate vis-à-vis the prime minister. In this respect, five possible reforms are discussed, and their prospects of being adopted assessed: proportional representation for the House of Commons, an elected senate, strengthened parliamentary caucuses, a fixed time-table for elections and the New Zealand approach to the appointment of senior officials.

Abstract:

Il a été suggéré que le premier ministre du Canada est endin à jouir de ses pouvoirs d’une façon qui n’est pas saine pour une sodété démocratique. Cet artide définit le premier ministre comme un autocrate, un argument qui est devenu courant, sinon dans les écrits universitaires, très certainement dans les médias populaires. On y suggère que, bien qu’il y ait eu une augmentation relative de la concentration du pouvoir vers le centre – le centre étant le premier ministre, son entourage et les prindpaux ministères centraux – le portrait autocratique du premier ministre a été exagéré. Néanmoins, des réformes seraient les bienvenues. Celles qui créeraient ou permettraient une balance du pouvoir accrue face aux pouvoirs du premier ministre amélioreraient particulièrement la démocratie canadienne. Ces réformes devraient moins se concentrer sur le renforcement du rôle des députés et davantage sur la position du Cabinet, du Caucus parlementaire et du Sénat face au premier ministre. Dans cette perspective, on discute de cinq réformes possibles et on évalue leurs possibilités d’être adoptées. Elles sont: la représentation proportionnelle pour la Chambre des communes, un Sénat élu, des Caucus parlementaires plus forts, un échéancier électoral fixe, et l’approche préconisée par la Nouvelle- Zélande concemant la nomination des hauts fonctionnaires.

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