Abstract

Through an examination of the government’s most recent attempt to defend the Canadian magazine industry (Bill C-55), this essay considers the politics of defending Canadian culture in the era of globalization. It argues that the defence of Canadian culture cannot be taken as synonymous with the defence of ways of life that are opposed to the profit-driven logic of global capitalism. Rather, struggles over Canadian culture can impede our understanding of Canada’s place in globalization by distracting us from the real issues. This is shown in the defence of the Canadian magazine industry on the grounds of its importance to national culture. Magazines are exemplary mass cultural commodities whose form and content both express the consumerist values of contemporary capitalism. This paper argues that worries about Canadian content are often articulated at the expense of a more general examination of the function of culture within capitalism and of the implicit politics of the forms of mass culture.

Abstract:

Examinant la dernière tentative du gouvernement de défendre l’industrie des périodiques canadiens par l’entremise du Projet de loi C-55, cet article soupèse les politiques visant à défendre la culture canadienne en cette époque de mondialisation. Il argumente que la défense de la culture canadienne ne peut être considérée comme synonyme de défense des mœurs, lesquelles s’opposent à une logique du profit motivant le capitalisme mondial. Les luttes relatives à la préservation de la culture canadienne peuvent au contraire empêcher notre compréhension de la place du Canada au sein de la mondialisation et nous éloigner des vrais problèmes en présence. Fondée sur son importance pour la culture nationale, la défense de l’industrie canadienne des périodiques démontre cette erreur. L’article argumente que les craintes relatives au contenu canadien sont souvent articulées au détriment d’un examen plus général des fonctions de la culture à l’intérieur du capitalisme ainsi qu’à celui des politiques implicites quant aux formes elles-mêmes de la culture de masse.

pdf

Share