Abstract

The advent of the millennium provides an occasion for reflection on the past development of ballet’s major repertoire and speculation as to its future. The author identifies Frederick Ashton and George Balanchine as the two major choreographers of the twentieth century, because of their essential relationship to Marius Petipa, the dominant choreographer of the nineteenth. He then examines the recent work of James Kudelka, artistic director of the National Ballet of Canada, and argues that it forms part of the lineage of Ashton and Balanchine. Ashton’s example informs the emotional and thematic content of Kudelka’s work, whereas Balanchine’s revises and expands the technical vocabulary at Kudelka’s disposal. Questions of gender and displacement, implicit in the works of the earlier choreographers, find explicit expression in Kudelka. Whatever the final judgement on Kudelka’s body of work, it must therefore be evaluated as part of the mainstream of ballet’s development, not as a regional footnote to its history.

Abstract:

L’arrivée du millénaire offre l’occasion de réfléchir sur les développements passés ayant eu une influence sur le répertoire majeur du ballet, et de spéculer sur son avenir. L’auteur désigne Frederick Ashton et George Balanchine comme les deux plus grands chorégraphes du XXe siècle de par leur relation essentielle à Marius Petipa, le chorégraphe le plus important du XIXe siècle. Il examine ensuite les réalisations récentes de James Kudelka, directeur artistique du Ballet national du Canada, et argumente qu’elles sont, en partie, tributaires de l’héritage d’Ashton et de Balanchine. L’exemple d’Ashton renseigne sur le contenu thématique et émotif du travail de Kudelka, alors que celui de Balanchine revoit et augmente le vocabulaire technique à sa disposition. Implicites dans les réalisations des premiers chorégraphes, les questions relatives au genre et au déplacement trouvent leur expression explicite chez Kudelka. Quel que soit le jugement final porté sur l’œuvre de celui-ci, elle doit donc être évaluée comme faisant partie du développement du courant dominant du ballet et non pas comme un post-scriptum régional de son histoire.

pdf

Share