Abstract

In this article the author notes the lack of erotic writing in Indigenous cultures throughout the world. The repression of sexuality and erotica is seen as part of the political and religious oppression of Indigenous peoples. This repression was effectively carried out as Indigenous stories were translated and retold in English in ways that made them more “acceptable.” The author explains that she is collecting erotica from Indigenous writers in order to counteract stereotypes and misconceptions. The article concludes by emphasizing that as Indigenous peoples reclaim the sexual and the erotic, they participate in the process of decolonization.

Abstract:

Dans cet article, l’auteure souligne l’absence de littérature érotique dans les cultures autochtones du monde. Elle fait valoir que la répression de la sexualité et de l’érotisme ferait partie de l’oppression politique et religieuse des peuples autochtones. Cette répression a effectivement eu lieu alors que les récits autochtones étaient traduits et racontés sous leur nouvelle version anglaise de façon à les rendre plus « acceptables ». L’auteure explique qu’elle recueille des récits érotiques auprès des écrivains autochtones afin de contrer les stéréotypes et les idées fausses. L’article conclut en insistant sur le fait qu’en se réappropriant le sexuel et l’érotique, les peuples autochtones participent au processus de décolonisation.

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