Abstract

Over the quarter-century since T.H.B. Symons issued his report on Canadian studies, the discipline of international relations (IR) and Canadian, foreign policy studies – found to be so meagre and Americanized by Symons – has been transformed. In English-speaking universities, the discipline has been Canadianized in a number of ways, including the development of a vibrant literature and a national approach distinct from the American mainstream. Most important, however, the IR professoriate has been progressively Canadianized, not simply in terms of citizenship, but also in doctoral training. Moreover, the pattern of IR hirings altered how international relations is taught in Canada, creating a theoretical pluralism that, again, is distinct from the American academy. In short, the vision articulated by Symons and other Canadian nationalists in the early 1970s has been almost perfectly realized in the case of international relations and Canadian foreign policy studies. The very success of the push for Canadianization has, however, given rise to the growth in postmodern theoretical approaches that are not unquestioningly nationalistic. As these perspectives increasingly take over mainstream scholarship, the pursuit of such overtly national projects as Canadian foreign policy studies will become more problematic.

Abstract:

Depuis que, il y a un quart de siècle, T.H.B. Symons a publié son rapport sur les études canadiennes, la discipline unissant les relations internationales (RI) et les études canadiennes sur les affaires étrangères – que Symons avait jugée maigre et américanisée – a subi des transformations. Dans les universités de langue anglaise, la discipline a été « canadianisée » de plusieurs façons, y compris par la création d’une documentation vivante et la pratique d’une approche nationale qui se distingue des façons de faire à l’américaine. Chose importante, le professorat en RI a été progressivement « canadianisé », pas simplement en ce qui concerne la citoyenneté, mais aussi en ce qui concerne la formation doctorale. Plus encore, la façon d’embaucher en RI a modifié l’enseignement des relations internationales au Canada en créant un pluralisme rhétorique qui, là encore, se distingue de l’école américaine. Bref, dans le cas des relations internationales et des études canadiennes sur les affaires étrangères, on a presque parfaitement réalisé la vision qu’avaient articulée Symons et d’autres nationalistes canadiens au début des années 1970. Le succès de ce mouvement de canadianisation a cependant amené une augmentation de théories post-modernes qui ne sont pas nationalistes a priori. Alors que ces perspectives prennent de plus en plus d’ampleur face aux idées reçues, la poursuite de projets aussi ouvertement nationaux que les études canadiennes sur les affaires étrangères deviendra progressivement problématique.

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