Abstract

This paper explores the relationship between New Brunswick’s two ethno-linguistic communities and the province’s Progressive Conservative and Liberal parties. Using data from provincial elections from 1908 to 1999, we examine the strength of electoral support enjoyed by each party in both communities and the degree to which the parties have represented both groups in their decision-making bodies. Results from surveys of party activists are used to examine inter and intra party opinion structures on questions relating to language and ethnicity. We conclude that over the past three decades New Brunswick’s political parties have adopted a brokerage approach and have managed to transcend the province’s ethno-linguistic divide.

Abstract:

Cet article examine les relations entre les deux communautés ethnolinguistiques du Nouveau-Brunswick, ainsi qu’entre les partis progressiste-conservateur et libéral de la province. À l’aide des données des élections provinciales tenues entre 1908 et 1999, les auteurs examinent la portée de l’appui électoral accordé à chaque parti par chacune des communautés, ainsi que la mesure dans laquelle celles-ci sont représentées au sein des groupes de prise de décision des partis. Les résultats d’enquêtes menées auprès des militants des partis servent à examiner les structures d’opinion à l’intérieur des partis et entre ceux-ci en ce qui concerne les questions liées à la langue et l’ethnicité. Les auteurs concluent que dans les trente dernières années, les partis politiques néo-brunswickois ont adopté une approche conciliatoire et qu’ils ont réussi à surmonter les différences ethnolinguistiques de la province.

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