Abstract

This essay critically examines a rhetorical trope that contributed significantly to the naturalization of white British masculinity as the assumed norm for Canadian citizenship, the “allegory of fraternity” – and particularly its menacing corollary of fratricide – reappears over a 100-year span (1840 to 1943) in novels, epic poems and verse dramas that posit the United Empire Loyalists as the nation’s progenitors, especially through the times of testing they and their descendants endured in the War of 1812, the Revolutionary War, and the Rebellions of 1837. The essay argues that this recunent allegory conveys a nervous, “unofficial curriculum” which promotes a specific form of whiteness – patterned after the British officer class’s code of honour and enterprise – as the natural order for the Canadian nation.

Abstract:

Cet article examine de façon critique un trope rhétorique qui a contribué considérablement à la naturalisation de la masculinité britannique blanche comme étant la norme présumée caractérisant la citoyenneté canadienne. « L’allégorie de la fraternité », et particulièrement son menaçant corollaire du fratricide, réapparaît durant près de 100 ans – entre 1840 et 1943 – dans des romans, des poèmes épiques et des drames en vers. Elle postule que les United Empire Loyalists sont les pères de la nation, surtout en raison des moments éprouvants qu’eux et leurs descendants ont subis lors de la guerre de 1812, de la guerre révolutionnaire et des rébellions de 1837. Cet article argumente que cette allégorie récurrente véhicule un « curriculum non officiel » et craintif faisant la promotion d’une forme particulière de blancheur, établie, d’après le code d’honneur de la classe des officiers britanniques et leur entreprise, comme définissant la prescription normative de la nation canadienne.

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