Abstract

On 14 January 1999; the Health Protection Branch of Health Canada denied regulatory approval to the Monsanto Corporation’s recombinant bovine growth hormone, Nutrilac. In doing so it rejected the first major product of genetic engineering proposed for regulatory approval in Canada that had been commercially targeted at the agriculture and food-production system. The decision ended a bitter and sometimes bizarre saga characterized by allegations of corporate bribery, whistle-blowing scientists and hostile parliamentary committee investigations. The rBST story is examined here as an example of contemporary technoscientific controversies, as a case study in the Canadian regulatory style and for its relevance to current debates over the reform of Canadian regulatory procedures.

Abstract:

Le 14 janvier 1999, la Direction générale de la protection de la santé de Santé Canada refusait d’accorder à la société Monsanto l’approbation réglementaire concernant Nutrilac, son hormone de croissance bovine recombinée. Ce faisant, elle rejetait le premier produit d’importance issu du génie génétique et proposé pour approbation réglementaire au Canada, produit qui ciblait, de façon commerciale, l’agriculture et le système de la production alimentaire. La décision mettait fin à une saga amère et parfois étrange, caractérisée par des allégations de corruption relatives aux entreprises, par la dénonciation des scientifiques et par des enquêtes hostiles de comités parlementaires. On examine ici l’histoire du rBST, un bon exemple de controverse technoscientifique contemporaine, en tant qu’étude de cas du style réglementaire canadien, ainsi que pour sa pertinence quant aux débats actuels sur la réforme du système réglementaire canadien.

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