Abstract

The patriotic rhetoric of the general election of 1891, won by Sir John A. Macdonald’s Conservative Party, was well-received at the time and echoed far into the twentieth century. While the campaign revolved around anti-Americanism, its language, images and symbols were referential to specific discourses of ethnicity, gender and class. These discourses privileged British-Canadian, middle-class males, who used this election to further entrench their positions of social, cultural and political power. In the newly formed Dominion of Canada, Macdonald and his supporters appropriated national and nationalist language that suggested inclusion and excluded or devalued others, in patterns that are still visible today.

Abstract:

La rhétorique patriotique de l’élection générale de 1891, remportée par le parti conservateur de sir John A. Macdonald, était bien reçue à l’époque, et elle s’est, par la suite, longtemps fait entendre au cours du XXe siècle. Alors que la campagne tournait autour de l’antiaméricanisme, son langage, ses images et symboles faisaient référence à des discours particuliers sur l’ethnicité, les rapports sociaux hommes-femmes et les classes sociales. Ces discours privilégiaient l’Anglo-Canadien mâle de classe moyenne qui profitait de cette élection pour raffermir encore davantage sa position de force sociale, culturelle et politique. Dans le Dominion du Canada nouvellement créé, Macdonald et ses partisans s’étaient approprié le langage national et nationaliste qui suggérait une inclusion tout en excluant ou abaissant les autres de façon encore visible aujourd’hui.

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