Abstract

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This article examines the impact of globalization on Canadian sovereignty and democracy through a study of the re-emergence of a political debate over international trade and investment rules. Using case studies of the Multilateral Agreement on Investment and the World Trade Organization’s failed ministerial meeting in Seattle, it shows how, despite the claim that globalization limits sovereignty and democracy, a transnational opposition movement has developed, aided by new information technology. Given the history of Canada’s national debate over continental economic integration the issue of globalization has great resonance, and Canadian non-governmental organizations have been a major part of the opposition to it. As a consequence, traditional executive-dominated Canadian trade policy-making, where government consults with a narrowly defined group of business and economic stakeholders, has come under attack, resulting in a greater role for parliamentary committees and non-governmental organizations in the process.

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Cet article examine les répercussions de la mondialisation sur la souveraineté et la démocratie canadienne par l’entremise d’une étude de la réémergeance d’un débat politique entourant le commerce international et les règles relatives aux investissements. À l’aide d’études de cas portant sur l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) et sur la rencontre ministérielle ratée de l’Organisation mondiale du commerce à Seattle, l’article démontre comment un mouvement d’opposition transnational s’est développé grâce à la nouvelle technologie de l’information et ce, malgré que l’on prétende que la mondialisation limite la souveraineté et la démocratie. Étant donné l’historique du débat national canadien concernant l’intégration économique continentale, la question de la mondialisation fait beaucoup de bruit et les organismes canadiens non gouvernementaux ont constitué une bonne part de cette opposition. Résultat: on a attaqué l’élaboration des politiques commerciales, traditionnellement dominées par les entreprises et pour laquelle le gouvernement consulte un groupe très restreint d’entreprises et de parties intéressées par l’économie, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter le rôle des comités parlementaires et des organismes non gouvernementaux au sein du processus.

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