-
Confusing and Conflicting Agendas: Federalism, Official Languages and the Development of the Bilingualism in Education Program in Ontario, 1970–1983
- Journal of Canadian Studies/Revue d'études canadiennes
- University of Toronto Press
- Volume 36, Number 1, Spring 2001
- pp. 50-79
- Article
- Additional Information
Abstract:
The Bilingualism in Education Program began in 1970 as a federal government initiative to promote official minority language education and second-language instruction in the provinces. This article, a study of the development of language policy under the Trudeau government, examines the evolution of the programme over its first 13 years of operation in the province of Ontario. Over this period, friction developed between the federal and provincial governments and the Franco-Ontarian lobby groups as the programme evolved away from the original objectives of the federal government. Constrained by provincial jurisdiction over education under the Canadian federal system, Ottawa was unable to control the implementation of this programme. Consequently, the programme grew to cater more to the interests of the anglophone majority of Ontario, than to its francophone minority. As the negotiation process proceeded, issues of control and finance came to take precedence, while pedagogical issues tended to fall by the wayside.
Abstract:
Le Programme de bilinguisme en éducation a débuté en 1970 en tant qu’initiative du gouvernement fédéral pour promouvoir l’éducation dans la langue de la minorité officielle et l’enseignement de la langue seconde dans les provinces. Étude du développement des politiques du langage sous le gouvernement Trudeau, l’article examine l’évolution du programme pendant les treize premières années de sa mise en application dans la province de l’Ontario. Au cours de cette période, des désaccords sont survenus entre les gouvernements fédéral et provinciaux et les groupes de lobbyistes franco-ontariens alors que le programme s’éloignait progressivement des objectifs premiers du gouvernement fédéral. Parce que le système fédéral canadien accorde aux provinces la compétence en matière d’éducation, Ottawa a été incapable de contrôler la mise en œuvre de son programme. Par conséquent, ce dernier a fini par répondre davantage aux intérêts de la majorité anglophone de l’Ontario qu’à ceux de sa minorité francophone. Au fur et à mesure qu’avançait le processus de négociation, les questions relatives au contrôle et aux finances ont fini par prédominer alors que les questions pédagogiques étaient plus ou moins laissées pour compte.