Abstract

The maturation of regional perspectives, and the accompanying development of distinct regional identities based on landscape, is a story that lies at the heart of Canadian history. With time and experience, people gradually came to think of the east shore of Georgian Bay – an archipelago known as the “Thirty Thousand Islands” – as a separate place, distinct even from adjacent sections of the Great Lakes and Ontario’s “near north.” This essay looks at this process of adaptation from three angles. Artists and writers struggled to create a language appropriate to the place, most famously in works by the Group of Seven. Residents on the islands developed a community identity that emphasized the differences and practical concerns of life in a rugged maritime environment. As this Shield landscape became laden with nationalist meaning, however, place-specific images like the leaning pine were exported as generic symbols of the northland.

Abstract:

La maturation de perspectives régionales et le développement d’identités régionales distinctes fondées sur le paysage sont au coeur de l’histoire canadienne. Avec le temps et de la pratique, les gens ont commencé à considérer la rive est de la baie Géorgienne – un archipel connu sous le nom des « Trente mille îles » – comme un lieu distinct et séparé même de sections adjacentes des Grands Lacs et du « Nord proche » de l’Ontario. Cet article examine ce processus d’adaptation sous trois angles. Les artistes et les écrivains ont mis beaucoup d’énergie à essayer de créer un langage approprié à l’endroit, spécialement dans les oeuvres du Groupe des Sept. Les résidents des îles ont développé une identité communautaire qui met l’accent sur les différences et les problèmes pratiques d’une existence dans un milieu maritime austère. Lorsque ce paysage du bouclier est devenu un symbole de nationalisme toutefois, des images reliées à cet endroit, comme le pin penchant, ont été exportées comme des symboles génériques des régions nordiques.

pdf

Share