Abstract

This essay understands the relation between politics and science in terms of the public/private and basic/applied distinctions. When policy makers speak of capturing the benefits of public research today, they tend to be talking about market returns rather than social returns. In essence, the social contract between science and society has become an economic contract, and public science has been discursively repositioned as a partner in the national system of innovation and the knowledge-based economy. When the state becomes a partner with academy and industry in the privatization of research, does it make sense to maintain distinctions between public and private, basic and applied? Are they differences that make no difference? If the distinctions collapse or are abandoned, what is lost? What do the concepts mean today in terms of science policy and scientific practice? In this essay, the author addresses these questions through her research into Canadian science policy and Canada’s Networks of Centres of Excellence (NCE) program.

Abstract:

Cet article reconnaît les liens entre la politique et la science en ce qui concerne les distinctions entre les secteurs privé et public ainsi que les sciences de base et les sciences appliquées. Lorsque les responsables des politiques discutent des bienfaits pouvant être offerts aujourd’hui par la recherche dans le secteur public, ils songent au rendement du marché plutôt qu’au rendement social. En gros, le contrat social conclu entre la science et la société est devenu un contrat économique et la science dans le secteur public est devenue un partenaire du système national d’innovation et d’économie fondée sur les connaissances. Lorsque l’État devient un partenaire des universitaires et de l’industrie en ce qui concerne la privatisation de la recherche, existe-t-il des raisons d’établir des distinctions entre les secteurs privé et public ou entre les sciences de base et les sciences appliquées? S’agit-il de différences qui ne comptent pas? Si les distinctions disparaissent ou sont abandonnées, que perd-on vraiment? Que signifient ces concepts maintenant pour les politiques sur les sciences et les pratiques scientifiques? Dans cet article, l’auteure traite de ces questions en étudiant les politiques canadiennes sur les sciences ainsi que le programme canadien du Réseau de centres d’excellence.

pdf

Share