Abstract

This article explores the intersection of forestry science, politics and public policy in the case of the spruce budworm in Maritime Canada. It portrays a complex interplay of science and policy in environmental politics, and it seeks to explain the differential responses to the threat the budworm has posed to the wood supply over the past half century. It presents distinct and contrasting syndromes at work in New Brunswick and Nova Scotia. Particular attention is paid to the role of the forest science community in the two provinces. A close examination reveals both a politics of science (the political and economic forces exerted on science), and a science politics (a conflict realm within research), as interrelated yet distinctive influences. Each case displays a separate logic together with powerful feedback loops between scientific viewpoints, ecology, and policy choice. The recognition that broader forces shape the formulations and application of forestry science carries potential lessons for future analysis.

Abstract:

Dans cet article, les auteurs examinent comment la science forestière, la politique et la politique gouvernementale ont interagi dans le cas de la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans les Maritimes. Ils montrent l’interaction complexe entre la science et la politique en ce qui a trait à la politique environnementale et cherchent à expliquer les réponses différentielles à la menace qu’a constituée la tordeuse des bourgeons de l’épinette pour les réserves de bois depuis une cinquantaine d’années. Ils présentent les syndromes distincts et opposés qui sont en jeu au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Ils accordent une attention particulière au rôle que joue la communauté scientifique dans le domaine forestier dans les deux provinces. Par une étude approfondie, ils montrent qu’il existe deux influences inter-reliées bien que distinctes, à savoir une politique de la science (les forces politiques et économiques qui s’exercent sur la science) et une politique scientifique (un domaine de conflit en recherche). Chacune de ces influences possède une logique particulière qui s’accompagne de puissants liens rétroactifs entre les points de vue scientifiques, l’écologie et les choix politiques. Le fait que les auteurs constatent que certaines influences plus larges s’exercent sur la formulation et la mise en pratique de la science forestière pourrait potentiellement avoir un impact sur toute sanalyse future.

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