Abstract

Historians of Canadian culture have demonstrated increasing awareness that the Group of Seven and the ideas of nation advanced in and around their work were never as fully embraced by the public at large as once assumed. One reason is that the Group, and the cultural producers with whom they aligned themselves, worked from an urban perspective characteristic of Ontario regionalism. For Ontarians, the landscape in paintings by the Group of Seven was not a place of productive labour, nor a permanent home, but rather a place of recreation, a wilderness landscape of scenic value and spiritual renewal. Using the artists’ work in western Canada as a case study, this paper argues that this touristic experience of the non-human environment was intimately tied as well to the emergence of mass tourism, which took shape as a state-coordinated industry in Canada in the 1920s.

Abstract:

Les historiens de la culture canadienne sont de plus en plus conscients du fait que le grand public ne s’est jamais entiché autant qu’on le croyait autrefois du Groupe des Sept et du concept du pays que véhicule leur oeuvre. Selon eux, cette situation est, entre autres, attribuable au fait que ce groupe de peintres, et les producteurs culturels avec qui ils étaient liés, travaillaient à partir d’une perspective urbaine caractéristique du régionalisme ontarien. Pour les Ontariens, les paysages des tableaux du Groupe des Sept n’étaient pas des lieux où mener un travail productif ou encore où s’installer de façon permanente, mais plutôt un lieu de récréation – un paysage sauvage ayant une valeur panoramique et offrant un renouvellement spirituel. En utilisant le travail des artistes dans l’ouest du pays comme cas d’étude, l’auteur de cet article soutient que l’expérience touristique de l’environnement non humain est étroitement liée à l’émergence du tourisme de masse, lequel, dans les années 1920, a pris forme en tant qu’industrie coordonnée par l’État canadien.

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