Abstract

Abstract:

Domestic and caregiving work have been part of the Canadian fabric since our colonial founding and have long represented one of the most easily accessible routes for migration open to women. Until very recently the Live-In Caregiver Program (LCP) operated as the primary program in Canada facilitating this labour migration. While the LCP has been replaced by the Caregiver Program (CP), it has yet to be determined how these changes will impact migrant caregivers. We suggest that many lessons can be drawn from our knowledge of migrant caregivers' experiences under the LCP that can help us understand the dynamics of new immigration policies. Using the global care chain framework, we consider here whether Canada's caregiver migration policy demonstrates a concern for the wellbeing of migrant caregivers as workers, as family members and as citizens. Our analysis suggests that the CP does not adequately address the concerns raised through the global care chain critique. Rather, the CP continues and deepens the trend of using immigration policy to hold people in substandard employment, with very little care for migrant caregivers whether in terms of their labour rights, their family relationships or their sense of belonging and citizenship.

Résumé:

Le travail domestique et le travail d'aide-soignant font partie de la réalité canadienne depuis nos débuts coloniaux et représentent depuis longtemps l'une des voies migratoires les plus accessibles aux femmes. Le Programme des aides familiales résidentes (PAFR) est le principal programme facilitant l'entrée de ce type de main-d'œuvre au Canada. Récemment, ce programme a été remplacé par le Programme des aides familiales (PAF), mais la façon dont ce remplacement va affecter les aides familiales reste indéterminée. Aussi nous recourons à notre connaissance des expériences des aides familiales sous l'ancien programme afin de tirer des leçons susceptibles de faciliter la compréhension des dynamiques se rapportant à la nouvelle politique d'immigration. En faisant appel au cadre de la chaîne globale des soins, nous examinons ici si la politique canadienne relative aux aides-soignants démontre une préoccupation pour le bien-être de ces migrants, en tant que travailleurs, membres d'une famille et citoyens. Notre analyse suggère que le PAF ne répond pas adéquatement aux critiques émises en lien à la chaîne globale des soins. En fait, le PAF pour-suit et approfondit la tendance consistant à voir dans la politique d'immigration un outil confinant les aides-soignants dans des emplois précaires, sans égard pour leurs droits du travail, leurs relations familiales et leurs sentiments d'appartenance et de citoyenneté.

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