Abstract

Abstract:

The death of Ashley Smith represents the first time in Canadian legal history that correctional officers were criminally charged in the death of a prisoner under the care of the state. In response to these unprecedented charges, the Union of Canadian Correctional Officers (UCCO) mounted a highly public campaign in defense of the officers. In this article, I review UCCO's media statements following Smith's death, submissions to various government review committees, and the current Global Agreement between UCCO and Correctional Service Canada (CSC) regarding federally sentenced women. I suggest these narratives work to reproduce administrative segregation as necessary to manage "troubled young women" who are constituted as an unsafe working condition for officers. I highlight the failure of UCCO to influence government policy, unlike the effective success of unions in the United States, and I challenge the place of UCCO in Canada's trade union movement.

Résumé:

Le décès d'Ashley Smith est le premier de l'histoire judiciaire canadienne à l'égard duquel des agents correctionnels ont été formellement accusés de la mort d'un détenu aux soins de l'État. En réponse à ces accusations sans précédent, le Syndicat des agents correctionnels du Canada (SACC), se portant à la défense des agents, a mené une campagne abondamment publicisée. Dans cet article, j'examinerai les déclarations aux médias et les soumissions à divers comités d'examen gouvernementaux faites par le SACC après la mort d'Ashley Smith ainsi que l'entente globale actuelle entre le Service correctionnel Canada (SCC) et le SACC relativement aux détenues sous responsabilité fédérale. Je soutiens que ces discours contribuent à reproduire le caractère nécessaire de l'isolement préventif dans la gestion de « jeunes femmes perturbées » perçues comme étant une condition de travail non sécuritaire pour les agents. Je souligne le fait que, contrairement aux syndicats américains, le SACC n'a pas réussi à influencer les politiques gouvernementales. Enfin, je remets en question la légitimité du SACC au sein du mouvement des organisations syndicales canadiennes.

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