Abstract

Résumé:

Les gains en matière de soins de santé mentale en français arrivent au compte-goutte entre 1968 et 1986. L’État ontarien agit avec prudence dans ce dossier. Malgré les pressions des individus et de l’Association canadienne-française de l’Ontario, la mise en place de soins de santé mentale en français s’est butée à de nombreux obstacles tels que la pénurie de personnel parlant français, les difficultés à attirer ce personnel et à les inciter à demeurer notamment dans le Nord, les carences du système d’éducation à former des francophones, les hésitations du gouvernement ontarien, mais aussi l’hostilité au fait français.

Abstract:

Gains by Franco-Ontarians for French-language mental health services were modest between 1968 and 1986. The Ontario government was cautious in how it had managed the mental health care issue in French. Despite pressure from individuals and the Association canadiennefrançaise de l’Ontario, the implementation of mental health services in French encountered several challenges, including a shortage of French-speaking professionals, the difficulties of attracting and retaining medical professionals, especially in Northern Ontario, the shortcomings of the educational system, the reluctance of the Ontario government and the hostility toward Franco-Ontarians.

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