Abstract

Abstract:

This article demonstrates the role that exclusionary rationalities within Canada’s Second World War mobilization system had on what kinds of peoples, were able to contribute to polity, nationalism, and cultural identity during the war period. With the onset of the Second World War, cultural understandings of belonging and Canadianness, were tied to a vision of civic nationalism bound tightly to participation in the war effort. During the war, Canada’s National Registration program was employed to identify Chinese, Japanese, Indian, Negro, and other racialized populations for the specific purpose of excluding them from being mobilized to serve in the Armed Forces, thus from participating in Canadian society in this crucial way. This article demonstrates how policies adopted by mobilization officials in the calling of men into service between 1939 and 1945 worked to govern those who could take up these key identity performances tied to civic nationalism, racialize those who could not, and normalize British white male soldier/worker-citizens, as real Canadians.

Abstract:

Cet article montre l’effet qu’a eu la rationalisation de l’exclusion, dans le système canadien de mobilisation en vue du conflit commencé en 1939, sur la sorte de monde qui pouvait préten-dre contribuer à la vie politique, au sentiment nationaliste et à l’identité culturelle pendant les années de guerre. À l’aube de la Deuxième Guerre mondiale, les points de vue culturels sur l’appartenance et la « canadianité » étaient fondés sur une vision du nationalisme citoyen étroite-ment liée à la participation à l’effort de guerre. Or pendant la guerre, le Programme d’inscription nationale du Canada a servi à identifier racialement les populations d’origine chinoise, japonaise, indienne et noire, notamment, dans le but précis d’exclure leurs membres de la mobilisation par les Forces armées, donc de cette forme essentielle de participation à la société canadienne. On montre ici comment les politiques appliquées par les fonctionnaires pour l’appel sous les drapeaux, entre 1939 et 1945, ont servi à gouverner les hommes qui pouvaient performer les identités clés associées au nationalisme citoyen, à exclure, en se fondant sur la race, ceux qui ne le pouvaient pas, et à ériger le citoyen soldat ou travailleur blanc d’origine britannique en norme du vrai Canadien.

pdf

Share